Abricot est mort ...
Cela fait 3 ans.
3 ans, que le petit con prétentieux que je suis a décidé d’aller affronter les Goliath en puissance que sont Tinder, Meetic, Bumble, Badoo & co, en créant Abricot.
3 ans que je suis intimement persuadé des méfaits du modèle de ces applications de rencontres, et de leur capacité de destruction du tissu social mais aussi de leur emprise toxique.
3 ans que je n’ai de cesse de tomber sur des études, confirmant ce qui n’était au départ qu’un pressentiment :
Arte : “Comment Tinder vous rend addict”
Forbes : “30% des inscrits se disent dépendants des sites de rencontres”
Le Monde : “Comment les géants du Web capturent notre temps de cerveau”
Times : “Les utilisateurs de Tinder ont une moins bonne estime d’eux-mêmes”
Le Point : “Applis de rencontres : les célibataires déçus… mais accros”
Cette addiction, dont on parle ci-dessus, ne croyez pas qu’elle soit le fruit du hasard. Non, elle est totalement réfléchie, calculée, avec une précision scientifique. Maximiser votre temps d’écran afin de maximiser leurs revenus. Vous rendre captifs. La drogue se nomme “Dopamine”, le dealer “App de dating” et le client “Utilisateur”. Tout droit inspiré des machines à sous. Cocasse.
Alors oui, je veux bien comprendre que lorsqu’on court après la recherche du bénéfice, on cède à des chemins plus faciles. Mais quand cela touche un domaine aussi important que l’amour et les relations sociales, alors là, je ne le comprends pas.
Chez Abricot (regardez comme on est beaux), on se bat comme des diables, matin, midi et soir contre la solitude connectée. On est totalement animé par cette mission : créer une application de rencontre bienveillante. Oui, bienveillante. Qui aurait pour objectif le bonheur de ses utilisateurs, en se basant sur une technologie qui n’éloigne pas, mais rapproche. Pour nous, entreprendre dans le dating n’est pas un jeu, c’est une cause sociale.
Certains diront que nous sommes des idéalistes, des fous, que ce combat est perdu d’avance. Peut-être. Mais 100% des gens qui ont réussi ont d’abord essayé. Ça, j’en suis certain.
Et puis, quand je vous vois, des milliers à vous inscrire chaque semaine, toujours plus nombreux, je me dis qu’on n’est pas seul. Quand nous lisons tous vos messages de remerciement pour ce que l’on fait et le combat que l’on mène, cela ne peut que décupler notre force. Notre plus grand espoir, c’est vous.
Vous l’aurez compris : Abricot n’est pas mort. Au contraire, Abricot n’a jamais été aussi vivant. Notre noyau bat fort.
Mais face à l’urgence de la situation, nous avons décidé de passer la seconde, d’aiguiser nos armes, de frapper avec plus de force. Nous n’avons pas les moyens de nos concurrents, mais nous avons le coeur. Alors nous allons nous battre à notre manière. Parce que nous ne pouvons pas laisser les choses perdurer ainsi, nous allons entamer… une guérilla. Et nous avons besoin de vous.
Devenez acteur du changement
Nous lançons un mouvement. Oui, un mouvement : Detox Dating, dont le but est de proposer un dating plus sain. Et nous démarrons ce mouvement avec une pétition. Qui l’eût cru ? Certainement pas nous. Cette pétition a pour objectif de forcer les acteurs de la rencontre se rémunérant au temps d’usage, d’informer les utilisateurs des mécanismes d’addiction mis en place. Après tout, les jeux d’argent et de hasard (dont les mécanismes ont inspiré les applications de rencontres) doivent, depuis 2010, informer leurs utilisateurs des risques d’addiction. Pourquoi pas les apps de dating ?
Alors si comme nous, vous pensez qu’il est anormal de swiper 450 profils par jour sans jamais rencontrer personne et de payer pour accéder à des profils qui ne verront jamais le vôtre, que vous en avez marre que l’on prenne votre vie sentimentale pour un jeu de casino : signez et partagez cette pétition, votre voix compte !
Sinon…
On se retrouve dans 2 semaines, avec la toute nouvelle application sur laquelle nous travaillons depuis maintenant 3 mois. Encore plus détox, encore moins buguée. Tout simplement mieux.
En attendant, portez-vous bien, et n’oubliez jamais …
VOUS + NOUS = PRODIGIEUX.
Antoine.